Visite de Merida et piscine !

Visite de Merida et piscine !

Petite journée aujourd’hui, où on a choisi de coincer un peu la bulle au bord de la piscine, après quand même quelques visites.

On a pris ce matin le Turibus, un de ces bus touristiques à étage qui permettent de faire un tour de la ville guidé sans trop d’effort, et d’être sûrs de voir un peu tout.

Merida est la capitale du Yucatan. C’est une grande ville coloniale, construite en 1542 sur les ruines de la cité Maya T’Ho, détruite par les conquistadores. Bâtie à l’abri des cyclones, à 40 km des côtes, on l’appelle la ville blanche, en raison de la culture du Sisal qui a fait sa fortune. Les fastueuses demeures du Paseo de Montejo rappellent les heures d’opulence !

Aujourd’hui, le sisal n’occupe plus qu’une place anecdotique, c’est en une grande ville universitaire et culturelle que Merida s’est transformée. Il y a la fête tous les soirs dans le centre ville, et le centre historique est toujours très animé.

La cathédrale, comme d’autres nombreux bâtiments, a été construite avec les pierres de l’ancienne grande pyramide qui se trouvait à quelques dizaines de mètres de là, à la place de l’actuel palais du gouverneur, de l’autre coté de la Plaza Grande. Achevée en 1590, c’est la première cathédrale construite dans nouveau monde.

A un autre angle de la Plaza Grande, la Casa de Montejo qui a conservé une incroyable façade.

Une fois passée la porte, on arrive dans un joli patio.

 

Le palais Municipal, qui s’élève à l’endroit exact où se trouvait la grande pyramide de la ville.

Au fil de la balade dans les rues, on retrouve l’architecture classique des villes du coin : maisons basses, souvent avec des frontons, très (trop ?) colorées. Certaines sont magnifiques, mais la plupart sont en piteux état.

 

Deux écoles magnifiques, l’une à côté de l’autre.

Et un peu partout, des églises…

Quand on arrive sur le Paseo de Montejo, les grandes et magnifiques demeures du début du siècle prennent la place des petites maisons colorées. La plupart appartiennent maintenant à des banques ou des entreprises. On reconnaît facilement le style un peu parisien qui a longtemps prévalu ici. Dans les années 1920, on appelait Merida « la Paris de l’ouest » !

 

Et quelques pépites plus anciennes qu’on aimerait voir restaurées.

Au bout de cette avenue, qui porte le nom d’un des conquistadors les plus féroces, adjoint de Cortes, et surtout célèbre pour avoir détruit au cours d’un autodafé, tous les livres des Mayas, les codex, ainsi que des milliers de statues et symboles religieux divers. Il n’a réussi à dominer le Yucatan qu’au prix de milliers de morts, et par l’instauration d’un régime de terreur. Au bout de cette avenue, un grand mémorial Maya a été construit, sans doute pour contrebalancer l’image que ce barbare a dans la ville.

Après cette grande boucle, nous avons repris notre voiture, et nous sommes repartis vers le cenote que nous n’avions pas pu voir hier… Il se trouve sur un site Maya sans grand intérêt, Dzibilchatun, et lui-même n’est intéressant que par sa forme : il est au niveau du sol, et n’est pas au fond d’une grotte ou d’un gouffre. Malheureusement, cela lui confère un rôle de piscine municipale, et nous n’avons pas goûté l’eau !

 

En début d’après-midi, nous somme retournés à l’hôtel finir la journée au bord de la piscine. Il faisait 41,5 ° aujourd’hui, et très humide…

C’est notre dernière nuit ici, et nous partons demain matin un peu plus dans les terres, à Uxmal.

A demain !

 

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