Cet été, pendant un peu moins d’un mois, nous allons explorer les îles de Bali, Gili et Flores, en Indonésie ! Comme on aime bien l’avion, on va y rester un peu plus de 16 heures, sans compter une escale à Bangkok de 3 heures qui nous permettra de bouger un peu, et de retrouver le magnifique aéroport Suvarnabhumi et les si gentils Thaïlandais ! Nous voyagerons d’ailleurs sur la Thaï, en A380 !Une fois arrivés à Denpasar, la capitale de Bali, nous nous poserons deux nuits pour souffler et faire un tour en ville, puis à nouveau un petit tour en avion, direction Flores et Komodo. Là c’est une petite heure de vol…Nous passerons 5 jours à Flores et Komodo, puis retour à Bali. Arrivés à l’aéroport, nous récupèrerons notre voiture, que nous garderons tout le séjour. Normalement, c’est celle-là !Première étape, Ubud. Nous y resterons 6 jours. Seconde étape, Lovina Beach, pour 7 jours. Troisième étape, Amed, pour 6 jours, entrecoupés d’un aller et retour d’une nuit sur les Gili Islands. Dernière étape, Denpasar, pour notre retour vers Paris !
Après cet interminable voyage, nous sommes enfin arrivés à Bali pour la première étape de notre voyage, une journée à Denpasar. Là il est 20:30 chez nous, on vient de manger et on va vite aller nous coucher ! Ça fait environ 32 heures que nous sommes levés, et si on a réussi à dormir une petite heure pendant le vol Bangkok-Denpasar c’est le bout du monde ! Petit détail rigolo : à l’arrivée à l’aéroport, notre chauffeur nous attendait avec la traditionnelle pancarte à notre nom… Au milieu d’une bonne centaine d’autres !A demain pour le vrai début de notre voyage
Première vraie journée aujourd’hui à Bali, et seul jour à Denpasar, la capitale de l’île.Nous nous sommes levés tôt, un peu avant 7 heures, pour découvrir les quelques coins à voir dans cette partie de Bali que nous ne devrions plus fréquenter… Notre hôtel est très sympa !
Direction, le temple de Tanah Lot, un des plus célèbres de l’île. Spectaculaire, il fait partie des sept temples de la mer Balinais. C’est un des lieux saints les plus fréquentés de l’île, mais il n’est accessible qu’à marée basse. Nous y sommes arrivés à marée montante, ce qui nous a permis de pouvoir le voir sans les milliers de touristes dessus ! A quelques centaines de mètres de Tanah Lot, se trouve un second temple de la mer, Batu Bolong, plus petit, mais tout aussi spectaculaire.
Pura Batu Bolong
Pura Tanah Lot
Cérémonie religieuse devant le temple de Tanah Lot
Nous avons ensuite loué un scooter pour pouvoir nous déplacer librement entre les différentes plages du coin (Echo, Pererenan, Berawa, Lima), et surtout aller faire un tour à Seminyak, petite ville du sud de l’île, un peu au-dessus de la presqu’île de Kuta, et lieu branché du coin : shopping, bars et restaurants plutôt classes. Nous avons mangé là, avant de repartir en vadrouille, sur les routes très encombrées de Bali.
Retour à Echo plage pour rendre le scooter, puis retour à l’hôtel pour finir la journée au bord de la piscine et essayer de gagner quelques heures de repos anti jetlag !
Demain, nous repartons de Bali, vers Flores et les Dragons de Komodo. Notre avion décolle vers 13 heures.
Jour de transit aujourd’hui, et donc encore un petit tour en avion ! Nous sommes arrivés en fin de matinée à l’aéroport de Denpasar pour prendre un vol domestique vers Flores. Très loin maintenant du gigantesque A380, nous montons là dans un ATR 70 bien plus sommaire !
L’aéroport de Denpasar est juste en bord de mer, ce qui lui donne bien un air d’aéroport de vacances !
Arrivée à l’aéroport de Labuan Bajo
Arrivés à Flores, nous avons rejoint notre hôtel, le Golo Hiltop. Un petit bungalow très sympa avec une très belle vue sur la mer !
Nous sommes ensuite descendu en ville, à Labuan Bajo, et nous avons vu tout de suite la différence entre Denpasar, finalement très « occidentale » et Labuan Bajo, très… rurale (et crado, terreuse et bruyante !).
Nous avons un peu tourné pour trouver notre excursion de demain : cap vers l’île de Rinca (on dit Rincha), de l’archipel de Komodo, pour aller enfin à la rencontre des supers lézards géants, les Dragons de Komodo ! Je suis autant excité à cette idée que Carole est flippée ;-). La ballade en bateau nous amènera également dans quelques coins privilégiés pour y faire du snorkling. Nous avons également reservé une voiture pour les trois autres jours, sans savoir trop où nous pourrons aller avec (les routes sont très mauvaises ici).
Retour ensuite à l’hôtel, pour finir la journée au bord de la piscine, qui offre elle aussi une très belle vue sur la mer et le soleil couchant. Petit détail rigolo, nous nous attendions à voir le soleil se coucher sur la mer, mais au dernier moment est apparue une île que nous ne voyions pas du tout avant ! L’île mystérieuse du capitaine Némo ?
A demain pour une belle aventure au pays des Dragons ?
En excursion aujourd’hui sur l’île de Rinca, qui fait partie de l’archipel de Komodo, et réputée comme le meilleur endroit pour voir les grosses bêtes ! Nous avons embarqué un peu après 8 heures sur un vieux rafiot, qui nous a emmené en un peu plus d’une heure trente sur l’île de Rinca. Le départ nous a permis d’avoir une vue sur le port de Labuan Bajo (la vue n’en vaut pas le détour !). En chemin, nous sommes passés devant un grand nombre d’îles, désertes pour la plupart, qui font toutes partie, comme Flores, Rinca, ou Timor des Petites Iles de la Sonde.
Arrivés sur Rinca, nous avons suivi un chemin balisé pour arriver au centre des Rangers du coin, pour la visite guidée à la rencontre des lézards.
L’entrée du Parc de Komodo fait un peu penser à Jurassic Park !
Ce soir, il est difficile de dire que nous avons été enchantés de cette visite, mais comme nous nous attendions un peu à ce que nous avons vécu, la déception n’est que partielle ! L’île de Rinca est très grande, comme celle de Komodo. Elle est très vallonnée, très sèche, surtout en cette saison. Les Dragons, comme un peu tous les animaux, ont plutôt comme habitude de se tenir loin des humains ! Nous avons donc vu des Dragons, mais pas vraiment pendant la randonnées d’une heure trente que nous avons faite sur l’île. Ceux que nous avons vu étaient près du centre des rangers, et n’étaient pas les plus gros…
J’aurais rêvé voir des troupeaux de Dragons de Komodo se jeter sur des buffles d’eau pour les dévorer à pleines dents, protégés par les rangers avec leur bâton ! Mais il faut se satisfaire du nécessaire (merci Baloo) : nous avons vu des Dragons de Komodo, des serpents, des singes, des cerfs, et nous avons fait une belle randonnée sur l’île. De là à conseiller cette visite ?
Loin des paysages tropicaux, l’archipel de Komodo a un climat et une végétation presque africaine.
Sur le chemin du retour, nous avons fait deux arrêts sur des îles proches pour une petite séance de snorkling. quelques poissons, de grosses étoiles de mer, des oursins…
Demain, nous récupèrerons notre voiture de location, et nous allons nous lancer sur la seule route de Flores, la Transflores, réputée pour sa mauvaise qualité ! Pour info, imaginer que l’île fait environ 350 km de long, et la route plus de 750, et qu’il faut environ 5 jours pour les parcourir !
Ce matin, je suis allé récupérer notre voiture de location au port. Après une bonne heure d’attente (Indonesian Time is flexible time m’a dit le loueur !), j’ai enfin pris possession d’une grosse, vieille et moche Isuzu Panther !
Direction Ruteng, une ville dans le centre de l’île, à environ une soixantaine de km, soit donc quelques heures de conduite en perspective. La seule route qui traverse l’île, la Transflores, ferait passer les routes de Corse pour une agréable autoroute belge ! Son état n’est pas si mauvais que prévu, mais la route est très étroite, très très sinueuse, et on croise/double en permanence camions/voitures/scooter ! Sans compter les milliers de personnes/chiens/poules/enfants assis sur la route ou en train de marcher le long. Conduite éprouvante ! Sur tout le trajet, nous avons rencontré des groupes d’écoliers, sans vraiment comprendre s’ils allaient à l’école, ou s’ils en revenaient. Pas d’école publique en Indonésie, que des écoles privées, et tous les élèves portent l’uniforme. Nous avons rencontré deux charmantes jeunes filles qui ont bien voulu se prêter au jeu de la photo ! Dans ce coin de l’île, les habitants ne doivent pas croiser souvent de touristes, ce qui nous a valu beaucoup de regards et de cris !
On doit bien vous avouer qu’il est très difficile d’avoir des informations touristiques sur Flores, et encore plus quand on doit s’écarter du bord de mer. Notre destination originelle était un village traditionnel, Wae Rebo. Il parait que c’est magnifique, très authentique, et qu’on peut y voir un mode de vie local presque éteint. Malheureusement, après avoir chercher des moyens d’y arriver, on s’est rendus compte qu’il fallait pas moins de 4 heures de marche pour l’atteindre ! Mission impossible, en ajoutant à ces 4 heures, les 4 heures de marche retour, les 4 heures de route aller, les 4 heures de route retour ! On a donc fait contre mauvaise fortune bon cœur, et on s’est dit qu’on trouverait bien en chemin de quoi nous enrichir visuellement…
La récole a été maigre, mais au moins un site vaut le voyage, les Lingko Spiderweb Rice Fields : des rizières très traditionnelles, organisées depuis toujours dans cette vallée, non pas en terrasse comme on peut avoir l’habitude de voir, mais en forme de toile d’araignée. Une petite colline que la nature a judicieusement placé là nous permet un point de vue très sympa.
A quelques kilomètres de Ruteng (ville sans aucun intérêt !), nous avons trouvé un « reste » de village traditionnel…
La route a été longue et éprouvante, avec une voiture qui nous a donné rapidement des signes d’épuisement ! Plus de 4 heures pour l’aller, la même chose pour le retour ! Avec le temps, j’ai l’impression que nous devenons spécialistes de ce genre de périple épuisant et un peu décevant (voir en Thaïlande l’an dernier, la ballade vers Phang Gna et Koh Lanta).
Demain, vraisemblablement farniente…
Le retour nous a quand même offert un beau sunset !
Aujourd’hui, après la longue et difficile journée d’hier, nous avons fait farniente ! Levés à une heure normale, petit déjeuner tranquille, piscine le matin.
Il y a pire comme vue pour prendre son petit déjeuner ?
Vers midi, nous avons repris notre voiture pour nous aventurer vers ce qui semble être la seule plage du seul coin tranquille et sympa de Labuan Bajo.
Notre belle Isuzu !
Après quelques minutes sur une route chaotique, nous sommes arrivés près d’un bel hôtel, le Plataran Komodo Beach Resort. Ce resort est très tranquille, au bord d’une plage déserte… tellement tranquille que la route étant très difficile, les clients ne se déplacent qu’en bateau jusqu’à Labuan Bajo ! Les locaux sont sur leur scooter, quel que soit l’état des routes !
Nous avons profité de cette plage rien que pour nous, j’ai fait un peu de snorkling, et nous avons mangé au bar de l’hôtel, au bord de la mer… Une bonne journée bien reposante.
Tout au bout du ponton (voir photo plus bas), à 3 ou 4 mètres de profondeur, j’ai trouvé ces statues immergées… Probablement une technique de vieillissement artificiel !
L’environnement pour le repas du midi n’est pas mal non plus non ?
Demain, dernière journée à Flores. Direction le port, pour une ballade sur l’île de Kanawa.
Maintenant que j’ai quelques photos en stock, j’ai mis à jour les images d’en-tête du site…
Aujourd’hui, excursion pour la journée sur l’île « presque » déserte de Kanawa. C’est une toute petite île, réputée pour la richesse de ses fonds marins, et la tranquillité de sa plage. A une heure de bateau de Labuan Bajo, nous y avons trouvé un petit bout de paradis !
L’occasion de faire un dernier tour du port de Labuan Bajo et des quelques beaux bateaux qu’il abrite.
La ballade est très agréable, sous un beau ciel bleu et un soleil déjà très chaud ! L’archipel compte un nombre impressionnant d’îles… Celle de Kanawa est toute petite.
Au loin une île de pêcheurs, sur des maisons sur pilotis, un peu comme celles que nous avions vues en Thaïlande dans la baie de Phang Nga.
Il y a une petit hôtel avec des bungalows sur l’île, très rustique, mais nous étions presque les seuls !
L’eau est transparente et très chaude, surtout pendant la marée basse. difficile même de se rafraichir ! Un petit aperçu des fonds marins. Les coraux sont magnifiques, et eux au moins, ils me font le plaisir de ne pas bouger, contrairement à ces saletés de poissons, qui ont tous obstinément refusé de prendre la pose !
La première photo n’est pas sous marine ! Le bord de la plage est plein d’étoiles de mer…
Une dernière vue des (pas) jolies rues de Labuan Bajo.
Une belle cargaison de bananes…
Nous quittons notre bel hôtel, le Golo Hilttop, où nous avons passé un séjour très agréable, et demain nous reprenons l’avion pour Bali, et notre première étape sur l’île, Ubud.
Retour aujourd’hui sur l’île de Bali, pour notre premier vrai séjour… Nous allons rester 6 jours à Ubud, qui est un peu le centre « culturel » de l’île. Pour les cinéphiles amoureux de Julia Roberts, c’est là qu’elle « aime » dans le film « Mange, prie, aime ».
Notre Suzuki Katana pour tout notre séjour à Bali. C’est rustique, mais bien mieux que celle que nous avions à Flores !
Sur la route qui nous conduisait du loueur de notre voiture à l’hôtel, nous avons été alpagués par un Balinais qui nous a entraînés vers une plantation de Café Luwak. C’est le café le plus cher du monde ! Il se vend une centaine d’euros les 100 g en Europe. Sa récolte est un peu particulière : les grains de café sont mangés par une civette, le Luwak. Elle digère la pulpe de la cerise du caféier, mais pas le noyau, que les exploitants récoltent. Les sucs gastriques de l’animal transforment les grains de café, et changent leur arôme. Nous en avons goûté une tasse, ainsi que d’autres cafés et thés, tous plus parfumés les uns que les autres. Après en avoir fait provision de nos préférés, nous avons repris notre route vers Ubud.
C’est une petite ville éloignée de la mer, à une vingtaine de km de Denpasar. Nous sommes dans un magnifique hôtel, le Sri Ratih Cottage, dans une très belle chambre, avec une salle de bain extérieure.
Après notre installation à l’hôtel, nous sommes ensuite sortis pour faire notre première rencontre avec la ville. Ça nous change beaucoup de la rusticité de Labuan Bajo, et on a trouvé ici une vraie ville à taille humaine, très belle, avec des temples à chaque coin de rue, mais qui connaît les mêmes problèmes que Denpasar : beaucoup de monde, beaucoup de scooters, et pas mal aussi de voitures, dont la nôtre !
Ubud attire beaucoup les touristes, qui y trouvent magasins d’arts, de sculpture, et surtout, énormément de boutiques et de marchés, où les sarongs s’arrachent à faible prix ! Le marchandage est presque excessif ici, en deux minutes, les prix dégringolent parfois jusqu’à 10 ou 15 fois moins cher…
Les jours qui viennent, nous allons explorer la région d’Ubud.
Nous avons commencé notre journée par la visite, à côté de notre hôtel, de la Monkey Forest. Cette forêt tropicale abrite plus de 600 macaques, ainsi que plusieurs temples. La ballade au cœur de cette forêt chaude et humide est très agréable (malgré la moiteur !), et c’est l’occasion d’observer les singes au milieu des hommes, et accessoirement, de se faire voler tout ce qui traîne, et de leur servir de support pour manger leurs bananes !
On trouve même un cimetière dans la Monkey Forest.
Après cette ballade simiesque, nous sommes retournés à l’hôtel nous poser un peu au bord de la piscine, avant de repartir en début d’après-midi pour un petit trek vers les rizières de Campuhan, un village à côté d’Ubud. Au passage, nous avons vu le Pura Gurung Lebah, un sanctuaire fondé au VIIIème siècle, à la création d’Ubud.
Le bar idéalement placé à l’arrivée, pour admirer les rizières en terrasse, et boire un bon coup pour faire ensuite le chemin du retour !
Au retour, nous sommes passés sur un pont suspendu, construit par les Néerlandais au début du XXème siècle, qui passe au dessus de la gorge de la Wos, une des rivières d’Ubud.
En fin de journée, nous sommes partis vers un autre village proche d’Ubud, le village de Petulu, qui connaît tous les jours une migration animale très étonnante : chaque soir, vers 18 heures, tous les hérons de Bali viennent nicher ici. Il s’entassent sur les toits des maisons, dans les rizières, et surtout sur certains arbres, ceux sur lesquels ils pondent, car ce sont les seuls arbres sur lesquels les serpents ne vont pas ! Des milliers d’échassiers blancs envahissent la ville chaque soir. Sans savoir exactement pourquoi, cette migration a commencé le 7 novembre 1965…
En rentrant à l’hôtel, une petite grenouille s’est installée sur notre numéro de porte… Journée animalière on disait !
Demain, grosse journée ! Nous nous levons vers 4h30 pour partir en excursion sur un des volcans de Bali, le mont Batur, et essayer d’admirer de là haut le lever du soleil ! A demain…
Longue journée aujourd’hui : levés à 4h30 pour aller faire un tour vers le plus actif des volcans de Bali, le Mont Batur. Il culmine à 1717 m et sa dernière éruption date de 1917. Il y eut plus de 1000 morts, et sa coulée de lave est encore bien visible.
Le problème de ce volcan c’est qu’il est très souvent dans les nuages, et difficilement visible. L’aube est le meilleur moment pour le voir. La lumière rasante du petit matin et l’humidité ambiante donnent aux photos une atmosphère particulière…
Nous y sommes arrivés après environ 1 heure de route, au moment ou le soleil commençait à apparaitre. Nous en avons fait le tour en voiture, et sur la dernière partie de la route, au fur et à mesure que nous nous élevions en altitude en montant vers le village de Batur perché sur le rebord externe de la caldeira, un épais brouillard s’est levé et nous a caché le Gunung Batur (mont Batur) pendant un long moment. Le village de Batur était à l’origine au pied du volcan, au bord du lac du même nom, mais après l’éruption de 1917, les villageois ont déménagé leur village et leur temple resté intouché vers les hauteurs ! Arrivé là haut, nous avons visité un des plus importants temples de Bali, le Pura Ulun Danu Batur, voué à la déesse du lac Batur, qui protège tout le système d’irrigation de l’île. Nous étions alors en plein brouillard!
Peu de temps après, comme il était arrivé, le brouillard s’est dissipé, nous laissant une dernière fois admirer le mont Batur et ses cratères.
En redescendant vers Ubud, nous avons visité le temple de Tirta Empul. Il est dédié aux dieux Shiva, Vishnu, et Brahma. Les balinais essayent d’y aller une fois par an pour se purifier.
Le bassin pour se purifier comporte 13 fontaines avec des noms différents. Les 2 dernières ne sont accessibles qu’en cas de décès dans la famille.
Ce bassin est interdit à la baignade. C’est la source de la jeunesse éternelle, mais personne n’est assez pur pour pouvoir y accéder…
En chemin, les inévitables et toujours très belles rizières…
Comme nous sommes en vacances, nous avons terminé la journée à lézarder (et pioncer!) au bord de la piscine.
Aujourd’hui, ballades dans les villages autour d’Ubud. Premier arrêt, pour découvrir la grotte de l’Eléphant, Goa Gajah. Les vestiges de ce temple remontent au VIIIème siècle. C’est à l’origine un temple Bouddhiste, qui a été transformé en sanctuaire Hindouiste. Les deux grands bassins n’ont été redécouverts qu’en 1954. Ils sont gardés par des nymphes qui symbolisent les rivières sacrées de l’Inde.
La façade de la grotte est une sculpture de démons menaçants. La gueule d’un monstre sert d’entrée à la grotte. un couloir de 13 m de long mène à un carrefour, où deux petites galeries accueillent, pour l’une une statue de Ganesh, et l’autre, trois statuettes de lingam de Shiva (objet dressé, souvent d’apparence phallique, qui représente Shiva et l’énergie masculine).
En contrebas de la grotte, en descendant vers un petit torrent, on découvre d’énormes blocs de pierre sculptée qui ornaient autrefois la façade de la falaise, et sont tombés lors de l’éruption du mont Batur, et du séisme qui l’a accompagnée, en 1917.
Nous avons ensuite traversé les villages de Singapadu, Batubulan et Celuk. Le premier est spécialisé dans la sculpture du bois, le second, celle de la pierre, et le troisième est le village des joaillers. Il aura fallu faire 19 heures de voyage, en sens inverse de celui qui aurait pu nous amener dans l’ouest Américain, pour retrouver des bijoux Kokopelli !
Les routes alternent en petites rues tranquilles au milieu de la végétation luxuriante, et artères plus larges, embouteillées, et ornées de ronds-points prestigieux !
En fin de soirée, nous avons fait la connaissance de notre repas de demain midi : le Babi Guling, cochon braisé à la broche. C’est LA spécialité culinaire d’Ubud, et c’est devenu un symbole de la résistance culturelle Balinaise face à l’océan musulman qui l’entoure et où la viande de porc est totalement prohibée.
Les porcs sont tués en fin de soirée, les carcasses sont vidées et remplies d’épices, et cuisent à la broche toute la nuit, pour être mangées pour le repas du midi. Plat unique dans le seul restaurant qui le sert selon la tradition balinaise, Ibu Oka. Voici donc notre repas de demain…
Changement de plan ce matin. devant le ciel tout gris, et la pluie qui arrive sur Ubud (ça ne dure jamais longtemps, mais dans le doute…), on préfère décaler à demain midi notre Babi Guling, et filer vers le soleil, et la plage de Sanur, à l’est de Bali, à peu près à la même hauteur que Tanah Lot, mais donc de l’autre côté de l’île. C’est un coin assez touristique, mais pas autant de Kuta, repère des surfeurs et des Australiens buveurs de bière.
On arrive à marée descendante, et la plage se vide, nous laissant presque seuls à profiter du lieu. La plage est protégée par une barrière rocheuse un peu plus au large, qui arrête les vagues et nous donne une eau très chaude. Je pense qu’à marée haute, les vagues arrivent jusqu’au rivage, sans être toutefois suffisantes pour les surfeurs.
Les bateaux traditionnels colorés sont magnifiques. De très nombreux pêcheurs à pieds sont positionnés sur la barrière rocheuse.
En quittant la plage vers 17 heures, la mer s’était encore un peu plus retirée.
Presque seuls au monde on vous a dit 😉
Demain matin, on part tôt, à nouveau vers le nord et mont Batur, pour découvrir une des plus belles rizières du monde (classée au patrimoine mondial de l’Unesco) !
Et retour à Ubud le midi pour aller manger au Ibu Oka !
Les rizières en terrasse du village de Jatiluwih sont parmi les plus belles du monde. Elles sont classées au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. A une quarantaine de km au nord d’Ubud, Jatiluwih est au pied de trois volcans, les monts Batukaru, Sengayang et Adeng. La route est souvent très belle, mais comme souvent ici, pas toujours facile d’y circuler ! Après une bonne heure et demie, nous sommes enfin arrivés.
Nous sommes passés au dessus d’une gorge très profonde.
La station service locale…
Nous avons fait un trek d’environ deux heures pour découvrir ces terrasses de l’intérieur…
La culture du riz est un travail harassant, qui ne s’arrête jamais ! Les parcelles tournent : sur certaines, on prépare les jeunes plants, sur d’autres on fait pousser à maturation les plants de riz dans l’eau, pendant que d’autres sont asséchées, et il semble que la jachère soit aussi pratiquée. Sans parler de la récolte et de la récupération des grains pour le séchage… Il faut ajouter à cela un très ingénieux système d’irrigation, qui permet d’inonder certaines parcelles et d’en assécher d’autres. L’eau coule en permanence sur les rizières, et les milliers de canaux doivent être entretenus en permanence…
Le travail, même si il commence à être mécanisé, reste encore en majorité un travail manuel très dur, en permanence les pieds dans la boue.
L’endroit est vraiment superbe et la ballade vaut le détour…
Arrivés à Ubud, nous sommes allés manger comme prévu au Ibu Oka, un Babi Guling, porc cuit à la broche. Le restaurant ressemble un peu à une grande cantine, au plat presque unique, puisque qu’on y mange les porcs tués la veille au soir et cuits pendant la nuit. Le service s’arrête vers 18 heures. Nous avons pris du porc pané et frit. C’est bon, un peu épicé, et surprenant…
La route entre Ubud et notre hôtel (3 km) était un peu embouteillée 😉
Demain nous quittons Ubud et le centre de l’île, pour nous diriger au nord, sur la côte, à Lovina Beach.
Aujourd’hui, nous quittons Ubud et notre magnifique hôtel, le Sri Ratih Cottage, et nous montons plein nord, vers Lovina Beach. Nous allons repasser près des volcans déjà aperçus hier, et passer sur leur autre flanc.
Sur notre route, nous faisons un arrêt au temple Pura Ulun Danu Bratan. Au moins aussi célèbre que le temple de Tanah Lot, celui-ci est perché à plus de 1200 mètres d’altitude, au bord du lac Bratan. Il est dédié à la déesse du lac Dewi Danu et date de 1633.
Un peu au-dessus du lac Bratan, alors que la route devenait plus sinueuse et difficile, nous avons fait un « arrêt singes » !
Après deux bonnes heures de route depuis Ubud, et quelques belles vues sur les volcans, nous sommes enfin arrivés à l’hôtel Frangipani Beach House, où nous allons rester jusqu’au 10 août. L’hôtel et la région sont très différents que ce que nous venons de quitter. La côte de Lovina est beaucoup moins touristique, et un peu plus sauvage. Le Frangipani Beach est magnifique, juste au bord de la mer, et beaucoup plus petit. Il ne doit compter qu’une dizaine de chambres.
Un peu plus tard, en fin d’après-midi, nous avons assisté à un beau coucher de soleil, à marée basse. Les locaux étaient alors nombreux à pratiquer la pêche à pied ! L’occasion de découvrir d’étranges oursins et quelques étoiles de mer…
Nous sommes partis ce matin assez tôt vers la pointe nord ouest de l’île, vers Labuhan Lalang, pour embarquer sur un petit bateau, et aller vers Menjangam Island, aussi appelée l’île aux Cerfs, à cause, vous l’aurez deviné, des cerfs qui y vivent… Menjangam veut dire cerfs en Balinais.
Un petit coup d’œil en arrière sur les volcans de Bali.
L’île au Cerfs.
Cette île fait partie de la Réserve Naturelle de Bali, un vrai petit paradis très préservé. Deux sympathiques séances de snorkling étaient également au programme.
Un peu embouteillé, comme les routes de l’île !
Bon, je dois avouer que je me suis un peu lâché sur les photos qui suivent… Mais je rêvais depuis la Thaïlande l’an dernier de voir des poissons Clowns… Là j’ai enfin trouvé Némo dans les anémones de mer, j’en ai profité ! Ils sont en général bien cachés à l’intérieur, mais en passant la main dans les filaments de l’anémone, ils sortent !
Toujours de magnifiques coraux très colorés.
On ne le voit pas sur la photo, mais celui-là faisait un bon 50 cm !
Après le snorkling, nous nous sommes dirigés vers l’île aux Cerfs, sur laquelle trône un magnifique temple de Ganesh (ici on l’appelle Ganesha). Et vous l’aurez sans doute deviné, mais nous Ganesh, on l’aime bien !
Certaines des grottes de l’île sont colonisées par les chauves-souris ! La zone noire sur le bord, ce sont elles !
Journée spéciale aujourd’hui, consacrée à un vrai rêve de gosses : voir et nager avec des dauphins… La journée commence tôt, levés à 5h30 pour un départ en mer à 6 heures. Nous nous rendons sur un bateau de pêcheur vers une zone en mer où les dauphins viennent chasser le thon. Les voir n’est ni facile ni garanti, ils sont dans leur milieu naturel, et les bateaux comme le nôtre sont pléthores ! Tout le monde veut son petit moment magique !
Après un moment de navigation, nous arrivons sur zone, et l’attente et surtout le guet commencent. Chaque marin, chaque touriste tourne la tête dans tous les sens pour repérer les mammifères marins tant attendus…
Dès qu’un doigt se dresse dans une direction, toute la flotte se dirige en vitesse vers ce point, dans l’espoir de les apercevoir ! Et là…
Leur apparition est fugace. On ne les voit pas beaucoup, ni longtemps, et surtout, jamais au même endroit. Le nombre de bateaux qui les attend et la course qui s’engage vers eux dès qu’ils apparaissent doit les faire fuir. Mais on les voit, et à chaque fois, un peu comme pour les singes, l’émotion est bien là !
Nous sommes restés en mer environ une heure pour les voir. En étant honnêtes, pour pouvoir vous montrer ces quelques photos à peu près réussies des dauphins, nous avons du en prendre plus de 1500 à nous deux ! Les bouts d’ailerons, de queues, ou même les vagues ne manquent pas dans notre collection 😉
Autour de la zone des dauphins, on avait parfois l’impression de participer à une régate !
Comme ça ne nous suffisait pas de les voir comme ça, on a décidé d’aller nager un peu avec eux ! Un des grands hôtels du coin abrite un delphinarium qui propose de passer un moment avec eux… On met de côté nos principes de bien être animal, et on se jette à l’eau !
Nos deux amis s’appellent Rocky et Rambo ! Leur peau est très douce, très souple, et on sent la puissance qu’elle dissimule ! Chaque petit coup de nageoire les propulse avec une force incroyable.
C’est une super expérience dont nous rêvions tous les deux, et nous avons décidé de retourner un matin en mer pour les observer à nouveau, en partant cette fois un peu plus tard, pour avoir une meilleure lumière et peut être un peu moins de monde…
On prononce Guitguit et surtout pas gitgit qui veut dire cul en Balinais 😉
A une dizaine de km de Lovina, après une petite demie heure de marche facile, on arrive à la cascade de Gitgit, la plus impressionnante de l’île, avec 50 m de dénivelé.
Le chemin longe plusieurs petites cascades et torrents.
Cette ballade en pleine jungle nous a permis de découvrir des girofliers et des caféiers, qui sont exploités par les Balinais qui vivent au bord du chemin qui mène à la cascade.
Et au bout du chemin, la cascade de Gitgit…
Nous avons fini la journée à lézarder au bord de la piscine, par une chaleur écrasante…
Petite ballade aujourd’hui, pas très loin de Lovina, pour aller voir des sources chaudes et sacrées de Banjar, Air Panas Banjar (en Indonésien, air veut dire eau ! Je ne sais pas si l’inverse…). L’établissement thermal à ciel ouvert, niché au fond d’une vallée encaissée, a été aménagé pendant la seconde guerre mondiale par les Japonais, mais les Balinais visitent ces bains pour leurs ablutions depuis des centaines d’années.
N’étant pas vraiment fanas des bains à plusieurs, d’autant plus avec des étrangers, et pour couronner le tout dans de l’eau chaude, alors qu’il doit déjà faire un bon 32, nous n’avons pas testé. Le coin, riche en touristes, est assez joli.
Pas très loin de là, nous sommes allés visiter l’unique monastère Bouddhiste de Bali, le temple Brahma Arama Vihara. Un petit bout de la délicatesse des temples Thaïlandais au milieu des milliers de temples Hindouistes de l’île ?
Sur la route, en cherchant notre chemin, nous avons croisé des femmes qui charriaient du raisin. Il y a du vin à Bali… Elles nous en ont offert deux belles grappes, mais il est très acide…
Ce monastère Bouddhiste n’est pas ancien, et a ouvert en 1970. il est bâti sur les hauteurs de Lovina, offrant une belle vue sur la baie.
De magnifiques fleurs de lotus, et des Pommes d’eau, fruits du jambosier rouge.
Ce soir, nous allons manger dans le meilleur restaurant de Lovina, le Secret Garden, tout petit établissement qui n’a que 7 tables, dans un jardin qu’on nous dit magnifique… A tout à l’heure !
Dernière soirée à Lovina. On a décidé d’écourter un peu notre séjour ici, après avoir un peu tout vu… On part avec deux jours d’avance à Amed, où il y a beaucoup de choses à faire et à voir. Pendant notre séjour là-bas, nous allons en plus partir une nuit sur Gili Air, et perdre ainsi un peu de temps sur notre planning chargé de visites. On a trouvé pour ces deux nuits un bel hôtel, le Baliku Dive Resort, qui semble très sympa ! Plus d’infos demain…
Pour notre dernière soirée ici, nous sommes allés manger dans ce qui est considéré comme le plus beau et le meilleur restaurant de Lovina, le Secret Garden Relax and Dine (classé n° 1 sur TripAdvisor). Et il n’est ouvert que depuis un an, et ne compte que 5 tables !
On n’a pas regretté notre soirée ! Pour un prix similaire aux restaurants classiques du coin, et pas forcément très bons, nous avons passé une excellente soirée, dans un cadre merveilleux… A noter dans les choses à faire si vous venez un jour dans le coin !
Il faut vraiment ajouter, même si en général ici, comme en Thaïlande, les gens sont très gentils et accueillants, tout le monde dans ce restaurant est au petits soins et adorable !
Les restaurateurs français (pas tous, mais au moins 99% d’entre eux ;-)) devraient venir faire des stages de convivialité dans ces pays, où en plus de bien manger, on paye une note largement en dessous des 10 € à deux, et on est reçu comme des rois !
Partis ce matins, vers 10 heures, nous avons environ 70 km à faire pour rejoindre Amed, soit 2 bonnes heures de route…
En chemin, nous sommes tombés sur une cascade que nous sommes allés admirer ! Après un quart d’heure de marche sous une chaleur harassante (un quart d’heure c’est long quand même !), nous sommes arrivés au pied de cette magnifique cascade, The Highest Waterfall Les (Les, c’est le nom du bled où elle se trouve…). Les photos ne lui rendent pas justice, mais elle fait au moins 50 mètres de haut, bien plus de la cascade de Gitgit.
Le chemin vers la cascade est très joli, et on a enfin vu du cacao ! Après le giroflier, les bananes par milliers, le café, les papayes (sans voir aucune foufourche !), il nous manque encore la vanille !
Le paysage change en allant vers Amed. La végétation est moins importante, plus sèche. La route est plutôt agréable une fois passés les villages et les processions funèbres !
Et on a enfin vu pour la première fois le sommet du volcan Agung, le plus grand de l’île, qui culmine à 3142 mètres, et qui est souvent caché dans les nuages.
Arrivés à Amed, nous nous sommes installés dans notre nouvel hôtel, le Baliku Dive resort. Il se trouve quelques km après Amed, en bord de mer et perché sur la colline. La vue de la chambre est magnifique, orientée plein est, pour voir le soleil se lever, après l’avoir admiré se coucher tous les soirs à Lovina.
L’intérieur d’abord…
Et la terrasse et la belle vue ensuite… on a même un lit extérieur si on veut dormir avec les bestioles 😉
On est juste au pied d’un volcan. Si celui là décide de péter, on est aux premières loges 🙂
Après avoir déballé quelques affaires (on ne reste que 2 nuits ici), j’ai posé Carole à la piscine, enfilé les palmes et mon masque, et je suis descendu plonger dans la petite baie juste en bas de l’hôtel. Une épave d’un bateau japonais de la seconde guerre mondiale git ici, à seulement 9 mètres de profondeur et une vingtaine de mètres du bord. Parfait pour du snorkeling ! La mer était un peu agitée, et l’après-midi, la visibilité est moins bonne en raison des particules. Mais les photos sont chouettes quand même non ?
La vue d’ensemble n’est pas facile, mais la poupe est encore en bon état, ainsi que l’hélice et son arbre de transmission. Des parties de la coque sont encore debout, et sur d’autres, on voit les montants qui la soutenait avant le naufrage. Comme toujours, ces récifs artificiels sont toujours très prisés des poissons…
On s’endort maintenant avec le bruit des vagues, plutôt pas mal comme fond sonore…A demain !
Ce matin, au réveil les bateaux de pêche étaient de sortie…
Après le petit déjeuner, nous avons pris la route pour un long périple autour de la pointe est de Bali, et du mont Agung, son plus haut volcan.
Premier arrêt, Tirta Gangga, qui veut dire Eau du Gange. Et comme on disait à la télé quand j’étais jeune, dans Gangga y’a de l’eau, oui mais pas trop 😉
Ce temple a été construit en 1946 par le rajah de Karangasem. On l’appelle aussi le Water Palace. C’est un endroit paisible et très joli.
Dans un des jolis petits arbres ci-dessus, nous avons vu cette belle petite bête. La plus grosse que j’ai jamais vu, bien plus grande que ma main ouverte…
Autour du village, il y a aussi de belles rizières en terrasses, qui descendent jusqu’à la mer.
Nous avons continué notre route jusqu’à Bali Aga Village. c’est le village le plus ancien de l’île, habité par les descendants des premiers Balinais, les Bali Aga. Ils vivent en autarcie dans leur village, entouré de terres très fertiles qui leur assurent leur subsistance. Ils sont majoritairement animistes. Comme un peu partout dans l’île, ils élèvent des coqs pour les combats. Ils vendent également leurs propres fabrications artisanales que l’on peut voir fabriquées en direct.
Le noir est obtenu avec des noix de macadamia brûlées.
Après Aga Village, nous nous sommes arrêtés à Candi Dasa. C’est une très jolie ville de bord de mer, essentiellement fréquentée par des touristes du troisième âge. Inutile de dire que nous ne nous sentions pas à notre place ! Nous avons mangé en bord de mer.
Nous sommes ensuite partis à la recherche de la plus belle plage de Bali, une des rares avec du vrai sable blanc, Virgin Beach (aussi appelée White Beach). Ça change des plages de sable noir ou gris, et elle est en effet très belle.
Une petite pause d’une heure au soleil et un bain agité plus tard, et nous sommes repartis en direction de notre dernière étape du jour, Taman Ujung, que l’on appelle aussi le Water Palace. il a lui aussi été construit par le Rajah de Karangasem, qui devait bien aimer l’eau ! C’est un des lieux préférés des Balinais pour leurs photos de mariage. Le Water Palace a été construit en 1921, mais il a été presque complètement détruit deux fois : en 1967 lors de l’éruption du mont Angung, puis lors du tremblement de terre qu’a connu Bali en 1975. Il a été à chaque fois reconstruit.
A notre retour à Amed, les bateaux étaient à nouveau bien rangés, jusqu’à demain matin, où nous partons en ballade en mer sur l’un d’eux !
Journée très différente de celle d’hier aujourd’hui ! Tout d’abord, changement d’hôtel. Nous quittons le Baliku pour rejoindre à seulement quelques km, le Puri Wirata Dive Resort, celui dans lequel nous allons rester presque jusqu’à la fin de notre séjour.
Avant de partir ce matin, nous sommes partis en mer, sur un bateau de pêche, pour rejoindre un site de snorkeling appelé Coral Garden. Après une vingtaine de minutes de bateau, en en prenant plein les dents (on était trempé dès les premières minutes), nous sommes arrivés sur zone.
Donc, là forcément, beaucoup de photos de poissons ! Mais aussi quelques belles vues de la côte par la mer.
A cet endroit, la mer est très claire, et grâce à l’heure matinale, pas de particules en suspension dans l’eau. En plus, il n’y avait personne d’autre que moi dans l’eau, tranquille ! On retrouve les coraux de toutes les couleurs, et les poissons par centaines…
J’ai aperçu une grosse murène jaune à pois noirs, d’un mètre de long environ. Je l’ai suivie quelques minutes, jusqu’à ce qu’elle se trouve une cachette… La dernière photo est un peu floue, mais on la voit sortir sa gueule prête à l’attaque ! J’avoue que je ne me suis pas approché de trop près…
Quelques poissons ont bien voulu cette fois poser un peu pour moi avant de me tourner le dos d’un air dédaigneux !
J’ai même trouvé un poisson globe, ceux qui se gonflent comme un ballon en cas de danger… Faut croire que je ne fais pas peur aux poissons, parce que celui là je l’ai embêté pendant 5 minutes, mais il n’a pas gonflé !
Voyage retour, aussi humide !
Une vue de notre hôtel… Notre chambre, avec la si belle vue, c’est celle qui a les deux fenêtres du bas tout à gauche.
Nous avons ensuite remballé nos affaires, pour nous diriger vers notre nouvelle chambre. Elle est très sympa aussi, plus proche de l’eau, et surtout sans escaliers à monter…
Une grande terrasse très ensoleillée !
Il y a deux piscines, dont une qui est principalement utilisée par le club de plongée de l’hôtel. Je commence dans deux jours un stage de plongée pour passer ma première certification, Open Water Diver. 3 jours intensifs en perspective, et en plus de la lecture et des devoirs à faire !
Demain nous partons pour une nuit sur l’île de Gili Air, une des trois Gili Islands… Deux ou trois heures de bateau qui risquent d’être agitées ! La mer entre Bali et les îles Gili est réputée pour son mauvais caractère…
Nous sommes partis hier en début d’après-midi pour les îles Gili. J’ai déjà cité une expression d’un Balinais ici, elle s’est répétée durant ces deux jours : Indonesian time is flexible time !
Pour simplifier, ici, pour planifier une visite, un déplacement, bref, quand on doit dépendre d’un « local », c’est le bazar ! Notre bateau devait partir à 13h15, et nous devions être récupéré par un chauffeur à l’hôtel entre 12h et 12h30. Le chauffeur n’est arrivé que vers 13 h ! Première étape…
Il nous a conduit à quelques km de notre hôtel, pour prendre le bateau à 13h15 et partir sur Gili Air. Le bateau est arrivé à peu près à l’heure, mais en panne… Pendant un peu plus d’une heure, nous avons attendu sur la plage, sans aucune information; en les voyant démonter pièce par pièce un des moteurs… Pour finalement embarquer sur un autre bateau, d’une autre compagnie !
Le trajet en mer s’est bien passé, entre secouage type orangina, et odeur d’essence, mais après une escale sur Gili T, nous sommes finalement arrivés à Gili Air.
Le petit archipel compte trois îles, Gili Trawangan, la plus grande, plutôt réservée au fêtards, et la seule ou le bruit est autorisé dans les bar après 22 heures, Gili Meno, la plus sauvage, et Gili Air, un peu un mixe des deux précédentes.
Les touristes attendent leur bateau sur Gili T, pendant que les locaux déchargent les provisions en provenance de Lombok.
Gili Meno vue de Gili T
Gili Air vue du bateau.
La vie est très différente ici. Le premier point positif, c’est qu’il n’y a pas de moteurs sur les îles Gili. Pas de voitures ni de scooters. Les déplacements sur les îles se font en vélo, ou en carrioles tirées par de petits chevaux. C’est très calme ! Les rues sont en terre, vaguement pavées par endroit. Seule environ la moitié de la côte est construite. Nous avons fait le tour de l’île à pied en un peu plus d’une heure.
Il y a de très belles plages, et beaucoup de coraux autour des îles Gili. De beaux endroits déserts, et de grandes plages rien que pour nous ! Le coucher de soleil derrière Gili Meno nous a donné une belle lumière.
Notre hôtel était assez rustique, et heureusement qu’on n’y a passé qu’une nuit ! Les huttes en bambou, c’est pas vraiment notre idée du confort, même si elle était très belle 😉
Nous avons profité de notre matinée sur l’île pour nous balader et faire un peu trempette, dans une eau très chaude et cristalline !
Pour retourner faire le check out à notre hôtel, et nous préparer à reprendre le bateau, nous avons pris le transport publique local. Ça secoue pas mal, mais moins quand même que dans notre voiture !
Le ciel a commencé à sérieusement se couvrir en début d’après-midi, en venant de Lombok, la grande île en face des Gili. Nous devions embarquer à 14h45 pour repartir sur Amed. Mais, Indonesian time is flexible time again ! Le bateau n’est arrivé à Gili Air qu’à 16h45, et nous sommes enfin arrivés à Bali vers 17h45… Petit périple intéressant, mais fatiguant ! A partir de demain, je commence mon stage de trois jours pour passer la certification de plongée Open Water Diving… Carole va profiter du spa !
Une petite bébête tout droit de Gili air… A demain !
Premier jour de mon petit stage de plongée, réservé essentiellement à la théorie… Une matinée chargée, mais j’avais fait mes devoirs, donc tout s’est bien passé…
L’après-midi, les choses sérieuses ont commencées, et j’ai enfilé l’équipement complet choisi ce matin à 8h30, et mon instructrice et moi sommes descendus dans la piscine de l’hôtel, celle des deux qui descend jusqu’à 3,5 m. Ma formatrice est très sympa, d’ailleurs, ça ne s’invente pas, elle est New-Yorkaise et s’appelle Jessy, et est sensée parler le français. On a finalement fait l’essentiel en anglais pour moi, et en franglais pour elle 😉
Le matériel est lourd, mais pas dans l’eau, juste encombrant, mais les sensations sont vraiment sympas !
Les combinaisons, c’est toujours seyant et ça met bien en valeur non ?
Après environ 3 heures dans l’eau, nous sommes sortis, et j’ai passé mon test théorique final, validé brillamment !
Carole en a profité pour faire des soins au spa, et essayer de rattraper son retard de bronzage sur moi 😉
Second jour de formation… Aujourd’hui, trois plongées à 12 m de profondeur, et quelques exercices pour la validation de ma certification. Nous avons fait deux plongées ce matin, sur deux sites différents, et une troisième cet après-midi, sur un des sites déjà visité le matin. Pas le droit de prendre mon appareil photo ce matin, mon instructeur préférait que je me concentre sur ma stabilité dans l’eau… dommage pour les images, c’est ce matin que j’ai vu le plus de choses, dont un requin pointes blanches d’un bon mètre, de nombreux lion fishes, 4 murènes… et plein de poissons !
L’après-midi, j’ai pu prendre mon appareil, mais l’eau était très trouble, chargée de particules. J’ai quand même vu quelques trucs intéressants, que vous verrez ci-dessous. Demain, dernier jour de ma formation, et deux plongées au programme, à 18 mètres, et l’une des deux sur l’épave de l’USS Liberty, un bateau de guerre américain qui repose là depuis la seconde guerre mondiale.
L’épave n’est pas en bon état, mais il paraît que le site de plongée est magnifique !
Préparation du matériel.
Il y a pas mal de ces petits poissons agressifs, qui ne sortent que la tête pour mordre ce qui passe à leur portée.
Un Lion Fish.
Une belle limace de mer.
Mon instructeur, Anna.
Un labyrinthe naturel…
On a dérangé quelques raies couchées et cachées au fond.
Un selfie à – 12 m !
J’ai pas mal abandonné Carole aujourd’hui encore… Quel triste sort, elle a été obligée de faire encore un tour au spa et de bouquiner au bord de la piscine 😉
A demain !
Open Water Dive : c’est fait ! Et c’est notre dernier jour à Amed…
Aujourd’hui j’ai terminé ma formation Open Water Dive ! Je suis officiellement un plongeur sous-marin 😉
Bon, ma certification ne va que jusqu’à 18 mètres de profondeur, mais si on compte bien, ça fait environ un la hauteur d’un immeuble de 7 ou 8 étages quand même ! J’aime vraiment ça , et j’ai pris beaucoup de plaisir pendant ces 5 plongées.
Les deux dernières d’aujourd’hui ont eu lieu à Tulamben, sur l’épave d’un cargo de l’armée Américaine de 120 mètres de long, le USS Liberty. Au cours de son dernier voyage, le navire a été touché par deux torpilles provenant d’un sous-marin japonais le 11 juin 1942, alors qu’il traversait le détroit de Lombok. L’équipage a alors essayé de le remorquer à Singaraja. Prenant trop d’eau, le cargo a échoué sur la plage de Tulamben de façon à décharger sa cargaison. Le Liberty est resté sur la plage de 1942 à 1963 lorsque le séisme qui a provoqué l’éruption du Mont Agung, a fait glisser l’épave vers l’océan à seulement 40 mètres de la plage. Depuis plus de 40 ans, Bali et l’épave du Liberty sont mondialement connues. Cette épave est une des épaves les plus célèbres au monde pour la plongée. L’épave git entre 5 et 28 mètres de profondeur.
J’ai été suivi et photographié par une photographe pro, Tracey Jones, qui a fait quelques belles photos souvenir !
Comme d’habitude, l’occasion de voir de très nombreux poissons et coraux…
Cache-cache 1 : un poison est caché dans la photo ci-dessous…
C’est le redoutable poisson pierre. C’est le poisson le plus venimeux au monde, et ses 13 épines dorsales sont si fortes et pointues qu’elles peuvent même percer une semelle de chaussure. La piqûre provoque un gonflement qui peut être important et parfois accompagnée d’une coloration noirâtre ou bleuâtre et de brûlures localisées. La douleur intense qu’elle suscite remonte dans tout le membre touché, pouvant entraîner une perte de conscience et dans certains cas la mort par arrêt cardiaque ou noyade. Son venin est un puissant neurotoxique qui paralyse les muscles et attaque le système nerveux… Pas toucher quoi 😉
Un gros Mérou habite les lieux.
Cache-cache 2…
Cache-cache 3…
A 18 mètres de profondeur, l’eau est encore à 28 degrés ! Pas mal non ?
Une grosse pieuvre part se cacher !
Un cousin des hippocampes. très bien camouflé !
A la fin, trop de monde sur les lieux, on a préféré partir 😉
Merci à Bali Reef Divers pour cette belle expérience… Plus qu’à continuer ailleurs l’an prochain !
Demain nous quittons Amed pour notre dernier jour à Bali avant le retour en France… Nous partons à Sanur, au sud de l’île, à quelques km de Denpasar.
Dernière journée à Bali. Nous avons quitté Amed, pour rejoindre Sanur, une ville au bord de la mer, tout près de Denpasar. Sanur est agréable, c’est la première ville de l’île qui ressemble à une ville balnéaire… C’est plutôt chic, avec de belles boutiques, plein de beaux restaurants, et malgré l’animation, une atmosphère agréable.
Sur la route, nous avons fait un écart pour notre dernière visite sur l’île, et nous nous sommes rendus à Besakih le site le plus sacré de Bali. Ce site est un lieu de culte depuis l’époque mégalithique. Il est situé sur un des flancs du mont Agung, le plus grand volcan de Bali (3700 mètres d’altitude), à 950 mètres d’altitude.
On l’appelle la mère des temples, car il compte plus de 450 temples, dédiés chacun à un des dieux de l’Hindouisme. Le temple originel, dont la construction a commencé au VIIIème siècle, a été totalement détruit par le séisme de 1917. Les temples ont tous été reconstruits et ont été épargnés par l’éruption de 1963. Le Karma ? Petit détail : les temples étaient à l’origine construits en pierre blanche, que les Balinais appellent pierre de sable, mais ont été reconstruits intégralement en pierre noire, la pierre de lave.
Le mont Angung veille !
Un des derniers vestiges du temple originel, en pierre blanche.
Bien crevés par toutes ces montées et descentes, nous avons repris la route vers Sanur. Une fois installés dans notre hôtel, nous sommes allés faire un tour vers Denpasar, et ses deux marchés, Pasar Badung et Pasar Kumpasar. Ils se font face, chacun d’un côté du fleuve Badung. Pasar Badung était le plus grand marché de lîle, mais il est fermé depuis quelques mois, après avoir pris feu ! Nous avons fait un tour et quelques emplettes dans le second Pasar Kumpasar, et nous sommes ensuite retournés à l’hôtel finir cette chaude journée autour de la piscine !
Nous passons notre dernière nuit à Sanur, dans un hôtel très sympa, le Sri Ratih.
Nous quittons Bali demain soir, premier vol vers Bangkok vers 17h40, pour une arrivée à Bangkok vers 20h50. Nous redécollons ensuite de Bangkok vers minuit, et nous arriverons à Paris jeudi matin vers 7h00… L’avion, c’est déjà pas marrant à l’aller, mais au retour…
On vient de se poser à Bangkok… Notre avion nous a offert une dernière belle vue sur le mont Agung, bien dégagé au dessus des nuages !
Une vue également sur le mont Batur et les volcans qui l’entourent…
Merci à tous ceux qui nous ont lu et suivi pendant ce magnifique périple… Bali vaut franchement le coup, même si encore aujourd’hui, nous avons trouvé la Thaïlande plus fascinante…
Le prochain grand voyage en Asie, c’est en juillet-août 2017, avec un grand tour du Sri Lanka !